La rentrée est faite…

Une rentrée marquée par la pénurie d’enseignants de mathématiques. Une pénurie difficile à estimer vraiment, mais dont on soupçonne l’ampleur d’après divers indices.

Une IPR-IA de l’académie de Versailles signale, lors d’une réunion tenue peu après la rentrée, cinquante postes non pourvus dans son académie. On nous fait part, ici et là, de classes franciliennes sans enseignant de maths. Des collègues universitaires sont sollicités pour relayer les propositions d’embauche à leurs étudiants…

Si le phénomène est difficile à quantifier, c’est d’une part parce que l’Education Nationale ne rend pas public ce genre de données, d’autre part parce qu’elles sont mouvantes. L’appel massif à des contractuels venant d’horizons divers permet de mettre un adulte devant les classes. Mais est-ce suffisant ?

Mettre devant les élèves des personnes non formées est souvent gravement dommageable, pour ces personnes elles-mêmes, pour les élèves et pour les autres enseignants.

Pour l’analyse des racines du problème, on pourra consulter le site de la CFEM.

Pour la gestion au quotidien des difficultés, il faut bien sûr se mobiliser dans les établissements et organiser un accueil d’équipe pour soutenir et aider ces collègues de notre mieux

Mais nous ne pouvons qu’être très inquiets sur le devenir d’un métier qui semble si peu attractif aujourd’hui.