Je viens de tomber sur le livre « Souvenirs sur Sofia Kovalevskaya » de Michèle Audin.

J’ai découvert un livre passionnant racontant la vie d’une grande mathématicienne de la deuxième moitié du 19^e siècle.

Enthousiasmé par la lecture de ce livre, j’en ai parlé à des collègues du comité de la régionale. Mal m’en prit. Ils m’ont mis en demeure de raconter ça dans « les Chantiers ». Bien que plus ou moins analphabète j’ai accepté de faire un effort.

Je ne raconterai pas le contenu de ce livre : la biographie de Sofia Kovalevskaïa vous la trouverez sur Wikipedia. Je vous parlerai plutôt de la structure du livre et des points de vue adoptés par l’auteure (du moins tels que je les perçois).

Le livre commence par une introduction « Ce que l’on trouvera dans ce livre » ; je résume en citant en abrégé ce que j’y lis :

Trois parties :

• D’abord ce qu’il faut savoir sur Sofia Kovalewskaya
  quelques repères chronologiques, quelques histoires à son sujet…

• Ensuite ce sont ses mathématiques...
  parties que l’on peut lire suivant les connaissances qu’on a des mathématiques mais que l’on peut ne pas lire sans que cela diminue l’intérêt de l’ouvrage.

• Beaucoup d’illustrations
  rendant vivant le propos écrit.

Le texte entremêle le propos de l’auteure et de citations plus ou moins longues mais toujours pertinentes provenant de sources diverses.

Je trouve la mise ne page très originale et très agréable : suivant la nature du récit sur une, ou deux colonnes mettant en face du texte des illustrations ou remarques y faisant référence.

Il n’est pas nécessaire de lire de façon linéaire, en ce qui me concerne j’ouvre le livre à tel ou tel endroit en fonction de l’intérêt et de l’humeur du moment.

Quant au style, il est direct, sans fioritures inutiles et d’une lecture très agréable.

C’est un livre qui devrait servir de modèle : contenus biographiques, historiques, philosophique, mathématique bien identifiés sans détails techniques rendant la lecture pénible mais les mentionnant suffisamment pour pouvoir aller chercher ailleurs des approfondissements si on le souhaite.