Merci à Daniel Perrin d’avoir pris le temps de lire et commenter mon billet sur les cas d’égalité des triangles.
J’ai été gêné par ce qui m’a semblé une contradiction entre l’exigence habituelle concernant la rigueur d’une démonstration réclamée par le professeur et un certain flou dans ce qu’est une définition de « triangles égaux ». Plus concrètement je ne vois pas comment on peut bâtir une démonstration partant d’une hypothèse « triangles superposables ». Je ne sais pas d’ailleurs s’il arrive qu’on le demande aux élèves de quatrième. Et si non, il faudrait peut-être le dire explicitement. Je ne sais pas d’ailleurs si cela n’a pas été fait.
Retraité, je n’enseigne plus depuis plus de vingt ans et n’ai pas d’activité mathématique régulière. J’ai écrit ce billet après avoir observé une élève qui travaillait sur ses leçons et essayé de comprendre l’origine de certaines difficultés.
La réponse de Daniel Perrin m’a incité à regarder avec intérêt les travaux du groupe IREM Géométrie de l’université Paris Cité et, je l’espère, d’autres lecteurs des « Chantiers » enseignant en collège ont fait de même.
Les chantiers de pédagogie mathématique n°202 octobre 2024
La Régionale Île-de-France APMEP, 26 rue Duméril, 75013 PARIS

