Bien plus qu’un lieu de stockage

Mais c’est bien plus qu’un lieu de stockage comme l’est un dossier partagé, car les « perles » ne sont pas nécessairement des documents de type texte. On peut y insérer toutes sortes de contenus :

• des photos ou des vidéos
  celles-ci peuvent être intégrées sans avoir besoin de quitter la page web ;
• des liens vers des sites externes
  par exemple vers une activité GeoGebra en ligne, un notebook Capytale, un lien vers Pix, un travail sur un exerciseur ;
• des documents texte (sous forme pdf), des tableurs
  avec possibilité ou non de les mettre en téléchargement par l’utilisateur.

Avec la version Éducation de Pearltrees, on dispose d’un espace de stockage de 1 To.

Nos élèves ont la possibilité de s’abonner à notre page et ainsi la marquer au sein de leur réseau, comme un raccourci.

Un arbre à perles

La page d’accueil de mon « arbre à perles » est constituée de l’ensemble de mes collections. Je les ai organisées à l’aide de l’outil édition de l’application.

 
Pour créer une perle, il suffit de cliquer à l’endroit choisi de l’arborescence sur l’icone $\oplus$ et choisir le type de perles que l’on souhaite créer.

J’utilise Pearltrees avec toutes mes classes et j’ai choisi d’organiser mes collections selon les niveaux d’enseignement puis, à l’intérieur de chaque classe, par chapitres ou thèmes (documents de cours, évaluations, travail en autonomie) ; j’y stocke également les contenus pour les séances d’accompagnement à l’orientation en seconde ou, par exemple, les informations du Café Scientifique de mon lycée.

Ma collection « SNT »

C’est notamment en cours de SNT [1] que l’application s’avère très utile pour moi. D’une part, parce que les élèves sont amenés à aller davantage à des rythmes différents et que la navigation à l’intérieur de la collection, qui est organisée comme un plan de travail, est facile et, d’autre part, du fait du nombre de fichiers multimédias disponibles en partage ; si nombreux qu’on ne peut tous les aborder pendant le temps du cours de math mais les mentionner pour que les élèves puissent élargir le travail effectué.

Voici la page d’accueil de ma collection « SNT » :

Ma séquence « Les Réseaux Sociaux »

Prenons l’exemple de ma collection correspondant à la séquence « Les Réseaux Sociaux » :

Le découpage de la séquence est fait en quatre sections :

• présentation des réseaux sociaux ;
• gérer son identité numérique ;
• prévenir et lutter contre le harcèlement ;
• les graphes.

Dans « Présentation des réseaux sociaux », les élèves ont accès au travail de leurs camarades de l’année dernière et peuvent visionner les affiches qu’ils avaient produites pour une exposition. Les trois perles suivantes sont des liens vers le manuel numérique en ligne : l’activité à faire pour la séance, un article en ligne et une vidéo que nous exploitons en classe.

Ensuite, pour initier la réflexion sur les « cookies » qui sera poursuivie dans une autre séquence, j’ai utilisé un lien vers une activité complète contenant notamment des quiz produite par des collègues d’un lycée de l’Académie de Lyon [2]. À l’issue de cela, chaque groupe d’élèves complète son affiche sur les réseaux sociaux à l’aide du document en téléchargement, il s’agit d’identifier les règles de vie privée des réseaux sociaux.

La séance sur la prévention et la lutte contre le cyberharcèlement [3] utilise de nombreux documents externes. J’ai donc donné accès aux élèves au fichier « pdf » cliquable du polycopié que je leur distribue en classe et ils peuvent ainsi visiter les différents sites référencés dans l’activité. Cette section contient, de plus, le lien vers le padlet en ligne [4] que nous utilisons durant la séance pour initier la réflexion sur des situations de cyberharcèlement.

Enfin, sur les graphes, en plus de l’accès à l’activité faite au cours de la séance, il y a une perle « vidéo » ainsi qu’une collection complète avec des liens vers des extraits d’items des concours Castor et Alkindi sur le thème des graphes.

J’ai choisi d’exposer ici cet exemple d’une séquence en SNT pour illustrer la richesse des types de partage que permet l’application Pearltrees, mais surtout la fluidité avec laquelle les contenus sont transmis aux élèves. Plutôt que d’envoyer des dizaines de messages ou bien de déposer des fichiers dans les casiers numériques ou des dossiers partagés avec les élèves, je les laisse ainsi naviguer de perles en perles.

En espérant qu’ils soient aussi incités à aller au-delà de la collection utilisée sur le moment et s’autorisent à explorer les autres contenus disponibles.